Au début des années 1990, une première association a existé : ARPELLONG, soit l’Association des résidents pour la protection de l’environnement du Lac Long. Cette association avait participé à plusieurs projets notamment à l’adoption d’un règlement municipal visant à réglementer la navigation des embarcations à moteur, puis à sensibiliser la municipalité aux problèmes de poussière émanant de la mine de cuivre, au reboisement des rives, à l’analyse d’échantillonnages de l’eau du lac et à la réalisation de rapports d’expertise émis par un organisme antérieur au RAPPEL, soit le FAPPEL qui avait sensiblement le même rôle.
En plus de ces réalisations de cette première association, citons également la plantation de 1080 arbres dans le cadre d’un plan de renaturalisation des berges ainsi que la démonstration de la nécessité pour la municipalité d’embaucher un inspecteur pour mieux surveiller les problèmes de qualité de l’eau des lacs sur son territoire.
Cette association a par la suite été dissoute.
En 2007, alors que la crise des cyanobactéries (algues bleues) s’amorce, des citoyens riverains du lac Long Pond s’inquiétent au sujet de l’état de santé de leur plan d’eau. Des recherches visant à obtenir l’avis d’experts en environnement ont vite menées au RAPPEL, organisme dont la mission est de « Protéger la qualité de l’eau des lacs, des cours d’eau, des milieux humides et des bassins versants en favorisant le partenariat et en privilégiant l’action-solution et l’éducation environnementale dans une perspective de développement durable. » Je vous invite à visiter leur site web pour mieux les connaître: www.rappel.qc.ca;
Les services des experts en environnement du RAPPEL sont offerts principalement aux municipalités et aux associations de lac. Il a donc fallu créer une association pour avoir accès à leur expertise. C’est ainsi qu’en mai 2007 les résidents ont répondu en grand nombre pour former l’Association du lac Long Pond sous la présidence de son fondateur, Jacques Belhumeur.
C’était le début d’une belle et grande aventure. Dans un premier temps, nous avons fait établir un diagnostic de l’état de santé du lac par le RAPPEL. De nombreux résidents du lac et les membres du C.A. participent alors aux travaux qui mèneront à la rédaction du rapport SAGE (Schéma d’action globale pour l’eau) en juin 2009. Ce rapport qui peut être consulté dans la section ‹ Documentation ›, révèle des problèmes sérieux liés à l’érosion et à l’apport de phosphore et matières en suspension des bassins versants du lac, principalement les ruisseaux Fontaine et Kates. Les situations problématiques sont documentées, des recommandations sont émises et une priorité d’actions y est suggérée. Ce rapport qui a pris une place importante dans le plan d’action de l’Association est toujours d’actualité.
